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Ambre de l'AlPe ~ Photographies

Aquarelles

Quelques peintures que je fais d'après photos... ou pure improvisation...
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L'Aiguille de Bionnassay; depuis le refuge du Goûter (3800m)<br />
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Le lendemain, départ pour le Mont Blanc (!) (Magnifique et touristique ..hm) <br />
Je rêve aussi toujours de monter sur cette aiguille effilée et esthétique.
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L'Aiguille de Bionnassay; depuis le refuge du Goûter (3800m)

Le lendemain, départ pour le Mont Blanc (!) (Magnifique et touristique ..hm)
Je rêve aussi toujours de monter sur cette aiguille effilée et esthétique.

Ambredel'AlpephotophotographiedessinphotographyaquarellepaysagelandscapeA4aiguillebionnassayrefugedugouter

  • L'Aiguille du Midi<br />
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Montagne de lumière.
  • Levé de soleil sur le Chardonnet, un pu au dessus du Refuge Albert 1er. <br />
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Il me semble que c'est la 1ère fois que je dors à ce refuge. C'est très beau, le seul ou j'ai eu l'impression que refuge et glacier étaient vraiment )à proximité l'un de l'autre. Vraiment.
  • Les Grandes Jorasses <br />
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Au levé de soleil ... Enfin, pas tout à fait, j'avoue. En fait, au moment du 'vrai' levé de soleil, j'ai éteint mon réveil, je me suis retournée, et j'ai culpabilisé parce que j'aurai déjà du être dehors, ... tout en me rendormant.
  • La Meije. <br />
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Pour le coup, j'ai été un peu fainéante. C'est un endroit ou je rêve d'aller, certes mais ... je n'y étais pas encore. <br />
Donc je me suis partiellement inspirée d'une carte postale.
  • Le Chardonnet à l'arrière, depuis le plateau du Trient et le Col supérieur du Tour.<br />
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Ces montagnes sont magnifiques.. mais je viens d'échapper à l'avalanche des écrins; j'oscille entre admiration et crainte face à ces démons de glace. Tout est pourtant si beau, si calme ici.
  • La Barre des écrins.<br />
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Si belle . Et où j'ai pourtant failli vivre l'enfer. <br />
8 aout 2007. Mercredi soir: je fais la connaissance de 3 alpinistes sympathique ; je mange avec eux au refuge, on discute, se disant qu'on pourra faire quelques courses ensemble, plus tard. <br />
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C'est prévu grand beau temps pour le lendemain. Même si il neige pour l'instant à la verticale dans le mauvais sens. Le gardien nous dit qu'on verra bien le lendemain.<br />
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Je vais dormir. Je ne dors pas. Le vent souffle et fait trembler le refuge. La petite fenêtre du dortoir émet un grincement étrange et stressant. Je me lève au milieu de la nuit pour la fermer. Et reste là à écouter. La tourmente, la tempête qui s'acharne dehors.<br />
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4h. Réveil. Je ne suis pas surprise de sentir les rafales faire vibrer la pièce. On mange. L'humeur joyeuse de la soirée s'est envolée; avec la tempête glacée là dehors.<br />
Un des 3 alpinistes me dit que "moi j'y vais pas. C'est plus du plaisir, ça". Les autres essayent de le convaincre de partir quand même, d'essayer.<br />
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Pour ma part, je quitte le refuge avec le reste de ma cordée et notre guide (Hervé Degonnon). Le vent souffle, les crevasses sont recouvertes de ponts de neige poudreuse (qui ne tient pas, donc). Mais Hervé connait le glacier par coeur (il sait ou il faut sauter, enjamber, tendre la corde, ... c'est fou, on ne voit pourtant rien, il fait noir).<br />
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On arrive en bas de cette face Nord. Le vent s'est un peu calmé, on peut voir au dessus de nous. Pas de trace, on est les 1ers. Derrière, 2 cordées nous suivent, à distance. On commence à monter. Pas facile, avec le vent; c'est raide, et il y a 40cm de neige fraiche. Je dérape et m'égratigne un genou avec mes crampons. <br />
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Soudain, un craquement. "Séracs!!!" hurla le guide. "Courez à gauche, courez!" je ne sais pas comment on fait . Absence totale d'émotions. Courir pour sauver sa peau. Etonnament, on reste bien ordonnés, on ne s'embrouille pas dans la corde. Le souffle de l'avalanche passe tout près. "Regardez!" Et les séracs glissent, lentement, finissent leur course en dessous de nous. On redescend à toute vitesse, il y a quelqu'un dedans. Deux petites silhouettes courent le long de l'énorme coulée. Je crois entendre 'on était 3' . Mais pas sur, ils sont loin.<br />
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On arrive en bas. Les guides partent fouiller l'avalanche. Dans une avalanche, on a 70% de chances de s'en sortir si on est tiré de la dans les 20 minutes. Tout devient très flou. Oui oui ça va . Laissez moi réfléchir à ce que j'ai lu dans le manuel de secours, bordel. Après, les chances de survie chutent brutalement à 30 ou même 10%.<br />
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D'autres cordées nous rejoignent. On forme un petit troupeau de pseudo alpinistes sans guides à l'écart. Toutes les rumeurs circules : une personne sous la coulée. Non 3. EN fait 5. Mais non, 4 . Mais ce qui est sur, c'est qu'il y a quelqu'un en dessous.<br />
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On commence à geler sur place, un guide vient nous chercher. On fait une cordée à rallonge et on redescend. Derrière nous, deux silhouettes sombres en extraient une 3ème des débris glacés. 3 personnes sous la coulée.<br />
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3 personnes dans la coulée. Les 3 dont j'ai fait connaissance la veille. Tous morts. On ne retrouvera le cadavre du 3ème que des semaines plus tard, je crois.
  • L'Aiguille de Bionnassay; depuis le refuge du Goûter (3800m)<br />
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Le lendemain, départ pour le Mont Blanc (!) (Magnifique et touristique ..hm) <br />
Je rêve aussi toujours de monter sur cette aiguille effilée et esthétique.
  • *Shadow game* version dessin...<br />
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hé oui, j'ai aussi une version photo. Du haut (ou presque) de l'aiguille du midi. L'arête qui descend vers la vallée Blanche (et accessoirement, le refuge des Cosmiques)....  :)<br />
Avec ici les 1ers alpinistes qui remontent déjà (!) . Il est 6h du matin environ... on vient d'arriver avec la 1ère benne.
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