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Ambre de l'AlPe ~ Photographies

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  2. Nature • Atmosphere
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  • The Arrival.  Ou le Cracheur de feu II.

    The Arrival. Ou le Cracheur de feu II.

    On est arrivé dans les environs il y a deux jours. Le vent patagonien était incroyablement violent, lancinant, insistant. Peut-être voulait-il nous repousser au loin, qu’on retourne vers la pampa et les villages touristiques, retourner se rassurer dans la sécurité illusoire de nos sociétés associables, et de nos assurances tous risques, loin des étendues sauvages. Mais on était décidé. Les mulots affamés attaquent nos provisions… on trouve une parade : suspendre la nourriture. Et une fois les sacs suspendus, … ils sont attaqués par des corbeaux. Décidément… Ce matin, les choses semblent plus calmes. Bientôt 8h, le levé de soleil pourrait être incroyable. Je me faufile entre les touffes épineuses qui colonisent les lieux et réussis à tomber dedans alors que le ciel commence à s’éclairer. Quelques vagues ondoient dans les eaux turquoises… et le soleil sort sous les nuages. Le ciel s’empourpre, il devient fou, tout s’enchaîne et se déchaîne. J’exprime mon admiration pour la scène à mon dictaphone, monologue perdu dans les rafales et les embruns. Les vagues de taille variable s’approchent et se retirent, les nouvelles gamelles dans les touffes épineuses se multiplient… Je cours d’un endroit à l’autre. Et contemple. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Sun is Dying

    The Sun is Dying

    Jokulsarlon, près de minuit, alors que les journées estivales s’étirent inlassablement, ne laissant jamais place à la réelle obscurité nocturne. La lumière est magique. Le soleil descend doucement, il semble stagner dans les nuages bas… Et puis il se décide à sortir, d’abord timidement, puis resplendissant, il s’affirme et inonde tout. Mais faute de nuit, ce sont les nuées qui se vengent vite et l’avalent. La froideur de la glace reprend le dessus, les icebergs oscillent dans une tentative –réussie- d’intimidation. J’ai peur un moment que cette sculpture bleutée parsemée de cendres noires ne bascule et nous engloutisse en créant un mini-tsunami… ! Mais elle reste de glace. Et l’astre solaire, vaincu, diffuse encore doucement une chaude lueur. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Requiem for a Dream

    Requiem for a Dream

    -14°C. La tente est posée au bord d’un à-pic de 30m, en croisant les doigts pour qu’elle ne décide pas de faire du toboggan pendant la nuit… Notre pauvre réchaud frigorifié qui n’avait jamais demandé à se retrouver dans des conditions pareilles ne chauffe que lorsqu’on tape dessus. La nuit est claire. D’ailleurs elle n’est jamais noire lorsque le paysage revêt son manteau blanc. Au fond de la vallée les lumières dansent, sorte de soupe volcanique, magma en fusion. Au dessus de la ville, une brume se crée peu à peu. Puis elle s’épaissit et commence à monter… Magique. La lueur quelque peu surréaliste en bas n’est donc pas un montage, ni un lac… c’est la lumière de Chamonix qui se dissout dans une mer de nuages… Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Lost Door Between Hell and Paradise

    The Lost Door Between Hell and Paradise

    Massif des Torres del Paine, 3ème jour de trek. Le temps est humide. Même mouillé. Vraiment. La pluie inonde tout. Mais je veux voir une cascade. C’est un peu comme si les chutes d’eau m’appelaient, j’ai envie de m’en approcher… attirance indescriptible. Parfois, il n’y a plus de chemin et il faut s’inventer une voie. Là, la seule voie quelque peu tracée est la rivière. Quitte à être trempée, se mettre à l’eau ne changera pas grand-chose… C’est bien d’oser se mouiller de temps en temps –mais c’est bien aussi de prévoir un endroit où sécher après…. Les quelques empreintes de pas rassurantes au début disparaissent vite et laissent place à un passage vaguement dangereux avec quelques cailloux en suspens, une branche à enjamber, … les mouvements d’eau sont beaux, les arbres colorés aussi… mais je veux voir une vraie cascade. Passer par le torrent se complexifie. Quitter le lit du cours d’eau… et se retrouver dans un silence presque dérangeant, à nager dans les buissons piquants. Il pleut à verse. Je traverse le torrent et me retrouve à quatre pattes dans la mousse, face à cet endroit magique. Il commence à neiger. Des flocons énormes -3 à 5 cm je pense. L’ambiance semble totalement irréelle et magnifique. Je commence à prendre l’eau. Il faudrait rester là une heure, une journée, une semaine… Mais il fait froid, la neige commence à tenir, je me sens imbibée… et ce serait bien que je revienne en bas en un seul morceau…. A l’époque Alexandre Deschaumes m’a bien aidée pour le traitement de cette photo, merci à lui ! Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Falling Awake From a Walking Sleep

    Falling Awake From a Walking Sleep

    Saint Même. Une journée où brume et neige se sont associées pour assourdir tous les sons. Silence. La trace n’est pas faite. On peine un moment dans la pente, tantôt glissant, tantôt se prenant des douches de poudreuse glacée. Je perds même mes objectifs en me vautrant sur le sentier –qu’on ne voit pas- en cours de route. Le décor est digne d’un conte hivernal. Les sapins les plus petits sont totalement enfouis et apparaissent parfois sous forme de tas pyramidaux. Tout est blanc. Et soudain, au bout du chemin se dessine la cascade, comme une apparition subite et irréelle. Comme sortie de notre imaginaire. Le brouillard descend encore et se mélange aux embruns de la chute déjà presque pétrifiée. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Dancing Stars Insomnia

    Dancing Stars Insomnia

    Il fait froid. Très. Je pose le trépied, je reste immobile. Puis je fais des tours sur moi même, des huit, je sautille, tout est bon pour briser l'immobilisme glacial. 30 secondes de pose, un tour, encore un, encore un, un dernier... ah mince, l'appareil a bougé! Rebelote; mes raquettes dessinent des traces étranges au clair de Lune. Le vent siffle doucement, il a sculpté la neige. Des formes indéfinies sont apparues au gré des rafales. Elles se tapissent dans les ombres de la pénombre presque claire. Plus un bruit. Tout est endormi sur Terre. Même le vent. Je ne bouge plus non plus. Seules les étoiles veillent, dans leur infinie insomnie. Elles irisent la blancheur de la nuit de milliards de scintillements. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Like a Dream...

    Like a Dream...

    Le Fitz Roy. Ce Mont attirant et attisant les vents. Les éléments révoltés se sont apaisés la nuit passée. Passivement, on a attendu l’aube, à l’abri dans nos tentes glacées d’une nouvelle révolution élémentaire éventuelle. Le ciel est encore pur, tout s’éclaire d’un éclat inespéré et le reflet se fige dans les paillettes de glace nouvellement formées. Et puis, en quelques minutes, les cieux se déforment et un amoncellement de nuages colériques se regroupe et prend son élan. En moins d’une heure ils sont sur nous. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Master of Fire

    The Master of Fire

    Fin du trek du Laugavedur … Après quatre jours de traversée de différents mondes sur la Planète Islande et de fascination ininterrompue, la fatigue a pris le dessus. Le soleil fait sa sieste dans une écharpe sombre à l’horizon. On parle de voyage intergalactique, de la réponse universelle à l’univers et tout le reste et de questions insolubles autour d’une batterie qui ne charge pas lorsqu'une lumière dehors nous interpelle. Un soleil endormi, ça ne fait pas ce genre de clarté là… Effectivement il s’est éveillé, la paresse a assez duré ! Des rayons affamés lèchent les montagnes et les méandres du fleuve, un peu plus loin. On monte un peu comme des fous, en tentant de courir vers un point de vue 300m au dessus. Un chien sorti de nulle part nous précède, disparaît dans les sous-bois de bouleaux nains et réapparaît. La fatigue s’estompe, le froid aussi, l’énergie a repris le dessus. C’est peut être le soleil qui nous a rechargés… ! Avancer, encore plus haut, bientôt le sommet… Ca vaut le coup. D’un côté, un cratère encore fumant partiellement couvert de neige couleur cendre, un cours d’eau paisible et un désert de sable noir ; de l’autre le soleil qui lutte pour ne pas re-sombrer, couvrant l’univers local d’une étoffe rougeoyante. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Riddles of the Voice of Waters

    Riddles of the Voice of Waters

    Enigmes de la Voix des Eaux Après une nuit dans la voiture au milieu de nulle part, à se retourner régulièrement pour se plier d'une façon plus confortable, nous reprenons la route. Le levé de soleil est doux et pur, il se laisse contempler... depuis les vitres, le long du long serpent goudronné. C'est triste d'être enfermé devant pareil spectacle! L'énergie apportée par la beauté se diffuse en moi et je regarde partout, partagée entre émerveillement et dégoût de me trouver au mauvais endroit au bon moment. Des nuages fantomatiques s'emparent bientôt d'un sommet pointu, dessinant des formes envoûtantes autour des pics sombres. Ils donnent le signal à leurs compagnons, et c'est toute une vague de nuées qui apparaît et fait mine d'engloutir les vallées. Mais la cascade est si belle dans son écrin de mélèzes... Toute la journée le front nuageux concentre son offensive sur le haut des chaînes effilées. Puis la nuit vient, et il profite de sa couverture pour tout engloutir... Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Ephemeral Lands of Fire

    The Ephemeral Lands of Fire

    L’automne à son apogée ou presque, alors que chaque brin d’herbe, chaque feuille, chaque buisson se teinte de couleurs chaudes avant d’affronter le froid de l’hiver. Un dernier hommage coloré avant de revêtir un manteau glacé et immaculé. Le soleil s’amuse, les ombres jouent à cache-cache dans les parois. Elles se poursuivent, se rattrapent, fusionnent, s’amplifient… Au fond, un front nuageux. La perturbation fonce tête baissée. Elle se laisse mener par le vent ; ou peut être est-ce elle qui le manipule. Toujours est-il qu’il s’acharne. Il entasse les masses vaporeuses de cumulus volumineux en suspens, les condense, en fait une sorte de monstre tempétueux. Il soulève les gravillons, nous malmène et nous déséquilibre. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Power of Time.

    The Power of Time.

    ‘’Chaque chose en son temps.’’ C’est une notion récurrente, alors même que l’on fait notre entrée dans l’ère du ‘’tout tout de suite’’. Chaque chose en son temps. Tentative contemplative de replacer les choses à leur échelle. Un temps, soit peu. Prendre son temps et se détendre sur ces sentiers ; se sentir entier en s’étendant dans ses méandres tant que le temps est avec nous. Attendre. Et tenter. De belles conditions, c’est toujours tentant. Se détacher de sa condition humaine et se mettre à la place du végétal, qui est loin d’être un légume, au final. Bref. Imaginer la force déployée, le temps passé pour vaincre le rocher ou s’y associer, et se dire qu’en fin de compte, tant qu’on y croit, tout est possible. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Lord of the lost Times

    The Lord of the lost Times

    Le Fitz Roy, là, tout près… Comme un géant endormi, venant d’une autre époque, lointaine, presque une autre dimension. Sur lui le temps n’a pas d’emprise, ce temps qui file et défile, que l’on cherche à retenir et rattraper. Entreprise perdue d’avance. Le passé est passé, et sans doute a-t-il été témoin de beaucoup d’âges et passages. Au dessus de lui, les nuages filent et s’effilent ; mais il est au dessus de ça. Ou en dessous. Pas dans le même référent, ciel. Des fois il semble s’éveiller, prendre vie. Peut-être même est-ce arrivé que dans ces moments là, il en prenne, des vies. Peut-être qu’en voulant s’affirmer sur ses parois, certains ont dévissé. Il lui arrive de gronder, de craquer ; le vent semble être son allié. Peut être qu’il vient lui chuchoter des nouvelles des temps nouveaux, fidèle messager… Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Summoning the Fire.

    Summoning the Fire.

    Les tempêtes de neige ont déserté les lieux, laissant les faces impressionnantes plâtrées d’une parure blanche. Les murs de pierre semblent plus austères encore que d’habitude. Tout est surdimensionné, intimidant. On se remet à notre place, à notre échelle minuscule, tant temporelle que de taille, face à ces colosses. On pourrait croire à des châteaux en ruine taillés dans la roche par des êtres qui nous dépassent, imaginer des sentinelles dans les fissures sombres. Ces lieux sont propices à s’égarer dans d’étranges pensées. A se déconnecter d’une forme de réalité. Il est encore tôt. Une lueur pâle est déjà visible. Elle se dissipe. Sages disciples, on guette un signe… Attendre, espérer. Alors que rien n’est gagné, un rayon rouge transperce les nuages, les déchire et vient enflammer les montagnes. Les couleurs changent, l’écarlate s’écarte peu à peu pour laisser place à l’or. Une vocation universelle ? Laisser les bains de sang se noyer dans le passé pour qu’un âge d’or puisse enfin s’installer ? Copyright : Ambre de l'AlPe

  • At World's End.

    At World's End.

    Lors du Stage en Patagonie en avril 2013 ... après un petit déjeuner original ("Tu fais des tartines avec de la confiture, et du fromage dessus ?! -Les britanniques sont des gens étranges, n’est-il pas ? Il faut juste… accepter.’’) On est monté au Mirador de Los Condores .. avec un vent plus que décoiffant (!) Pas de condors très près, mais une belle lumière au loin ... Il fait frais, mais le soleil s'attarde auprès de nous; et on attend patiemment en regardant défiler les nuages ... (et les bonnets, de temps en temps). Copyright : Ambre de l'AlPe

  • Teeth of the Fire Demon

    Teeth of the Fire Demon

    La nuit est claire. L’idée de monter tout de suite au Mirador est tentante, mais il faut dormir… En fin de compte, deux heures avant mon réveil je n’ai toujours pas fermé l’œil. Les étoiles illuminent la toile de tente à travers les branches immobiles. Quelques craquements dans les bois, bruissements de sacs de couchage, respirations endormies. Le moment de se mettre en route arrive. Le soleil gagne la course, les étoiles s’effacent déjà, prévoyant sa venue. Dommage pour les photos nocturnes ! Mais le spectacle est magique, même depuis la marche d’approche dans les gradins de pierre. Le levé de soleil sur les tours est impressionnant. D’ailleurs, à force de me concentrer dessus j’en oublie qu’il fait froid et que l’eau gèle sur les rochers… et je tombe dans le lac, au bout d’un moment. Si ce n’est que mon bonnet et ma doudoune figent à moitié, c’est plutôt drôle. –Un peu frais, mais bon.- Le bruit des éboulements est continu dans les moraines, des cailloux rebondissent et s’entrechoquent partout. Une ambiance particulière et un peu austère, mais réellement fascinante. Copyright : Ambre de l'AlPe

  • The Voice of the Fall

    The Voice of the Fall

    La première fois que j’ai trouvé cette cascade, c’est le vent qui, d’une rafale, est venu m’en apporter le souffle. J’ai laissé mon gros sac parmi des arbres clairsemés, et j’ai couru voir, sautillant entre les buissons épineux sans trop étudier ma trajectoire. J’y suis retournée à trois reprises. Ici, l’avant-dernière fois. L’automne avançait, le Fitz Roy se camouflait. Le ciel est très sombre, il a neigé la veille. Les montagnes restent partiellement invisibles. Des micros-névés tentent d’éviter la fonte en se terrant derrière les rochers. Les arbres sont multicolores, certains portent la marque de chaque étape chromatique de la transition automnale, du vert au rouge. La météo est indécise et alterne entre obscurité venteuse chaotique et paradis multicolore. Les deux sont fantastiques. Copyright : Ambre de l'AlPe

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