Juin 2021
Read MoreSpirale | Fossile
L'épuisement. Vous savez, c'est ce moment où l'on se rend compte qu'on s'est assoupi sur sa feuille / son devoir / son bureau / son assiette / son clavier. Qu'on ouvre les yeux sans trop comprendre, fluctuant entre le "non non, je dormais pas !" et le "m****, ... euh ... qu'est-ce que je fais là, déjà ?".
Chez moi, le stade préliminaire, c'est souvent de relire cinq fois la même page sans la comprendre ; ou encore d'enchaîner les recherches de choses que j'oublie en cours de route. Cette phase éphémère a toujours été normale dans les périodes très soutenues. Phase qui tend à se densifier proportionnellement à l'âge et à la virulence des préoccupations.
En tous cas, l'épuisement, c'est le moment où il faut lâcher du leste et se reposer un peu, sous peine de perdre considérablement en efficacité. Et donc de devoir investir encore davantage d'énergie dans les choses pour le même dénouement. ... Et fatiguer plus vite. Donc être moins efficient. Donc donner encore plus de soi pour moins de résultats. Et ainsi de suite.
Parfois, comme la tortue où l'escargot; il vaut mieux aller lentement... mais sûrement. Et se réapproprier un bout du temps, même s'il ne nous appartient pas. Il est parfois temps...
Challenge une photo et quelques mots par jour : 160/365 - 9 juin
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